#la jeunesse de bacchus
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La Jeunesse de Bacchus or The Youth of Bacchus (1884) by William-Adolphe Bouguereau (French, 1825–1905), oil on canvas, 11’ × 20’, Private Collection
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William-Adolphe Bouguereau (French, 1825-1905), La Jeunesse de Bacchus (The Youth of Bacchus) (Detail), 1884, Oil on Canvas
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William Bouguereau (After) - La Jeunesse de Bacchus
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The first image was created with the /blend command and a prompt. The the remaining three images were the source blend images. The first two source images are by Lawrence Alma-Tadema (A Dedication to Bacchus, and the Roses of Heliogabalus, respectively). The last one is by William-Adolphe Bouguereau (La Jeunesse de Bacchus).
by Midjourney v5 PROMPT:
Classically Balanced Composition, Bacchic Maenads in ancient Greek maenad constume, Festival of Bacchus, bacchic dancing, ancient paganism, mythical, ethereal, intricate, elaborate, hyper-realism, hyper-detailed, strong expressiveness and emotionality, in the style of Lawrence Alma-Tadema, David Roberts, Henryk Siemiradzki, Edwin Long, Gustave Boulanger, Frederick Arthur Bridgman, Jean-Joseph Benjamin Constant, Eugène Delacroix, Ludwig Deutsch, Rudolf Ernst, Jean-Léon Gérôme, Ernst Koerner, Edward John Poynter, Edwin Lord Weeks, cinematic lighting, visual clarity, 200mm, UHD, 32k, 16k, 8k, 3D shading, Tone Mapping, Ray Tracing Global Illumination, Diffraction Grating, Crystalline, Lumen Reflections, Super-Resolution, gigapixel, color grading, retouch, enhanced, PBR, Blender, V-ray, Procreate, zBrush, Unreal Engine 5, Cinema 4D, ROMM RGB, Adobe After Effects, 3DCG, VFX, SFX, FXAA, SSAO, --ar 4800:3200
#AI Art#Midjourney#Midjourney v5#academicism#late 18th century#Bacchus#Lawrence Alma-Tadema#Alma-Tadema#Bouguereau#William-Adolphe Bouguereau
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Hedera helix. Drienne. Herbe à cors. Herbe à dents. Herbe de Bacchus. Herbe de Saint-Jean. Lierre des poètes. Lierre rampant. Lierret. Rondelette. Rondette. Rondole
Trop faible pour se maintenir dressé, le lierre cherche un appui sur les troncs, à l'aide des mille crampons dont sa tige est armée. Essentiellement conquérant, il s'élance au sommet des grands arbres, envahit les cimes pour chercher l'air et la lumière, puis, n'ayant plus de conquêtes à faire, redescend vers la terre en gracieux festons, qui se balancent au gré des vents. C'est une liane aux petites proportions, en harmonie avec nos paysages d'Europe, auxquels le lierre donne une physionomie toute particulière. Peu de plantes sont aussi pittoresques, et il est connu des poètes, des sculpteurs et des peintres. Les ruines lui doivent leur principal ornement, et il les préserve d'une complète destruction. C'est lui qui entoure les tombeaux et qui cache, sous un réseau de branches, l'orgueil des épitaphes. A-t-il été dans l'impossibilité de quitter le sol, c'est à peine un arbrisseau; c'est au contraire un arbuste vigoureux s'il a pu être favorisé dans son développement. Souvent il survit à la plante sur laquelle il est fixé. Alors il se soutient seul, et dédaignant tout secours étranger acquiert les dimensions d'un grand arbre, capable à son tour de protéger la jeunesse d'une plante dont, par son âge, il serait le père. Le lierre a fourni divers emblèmes, entourant une colonne brisée, c'est la vie et la mort, rampant sur un tombeau, le présent et le passé, s'appuyant sur un arbre vigoureux, la faiblesse et la force
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Subversion
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Quand je marche dans la rue J'entends les hommes qui murmurent Regarde cette femme, quelle allure ! C'est une femme comme on en voit plus
Est-ce une star en déconfiture ? Est-ce une étoile du futur ? Regardez moi cette chevelure Cette chevelure d'un bleu azur
Si vous pouviez me voir toute nue Me voir sous toutes mes coutures Messieurs vous ne seriez pas déçus De découvrir ma vraie nature
Vous vendriez votre âme Pour tomber dans mes bras Vous quitteriez vos femmes Pour partir avec moi
M'appelez pas madame Sans savoir qui je suis Je ne suis pas une femme Je suis un travesti
Travesti de vos corps Travesti de vos âmes Travesti de vos rêves Travesti de vos drames Travesti de vos jours Travesti de vos nuits Travesti de vos amours Travesti de vos vies
Vous vendriez votre âme Pour tomber dans mes bras Vous quitteriez vos femmes Pour partir avec moi
M'appelez pas madame Sans savoir qui je suis Je suis pas une femme Je suis une travesti
Travesti de vos corps Travesti de vos âmes Travesti de vos rêves Travesti de vos drames Travesti de vos jours Travesti de vos nuits Travesti de vos amours Travesti de vos vies
Je suis tout ce que voulez Je suis tout ce que vous pensez Je suis vos amours blessés Votre jeunesse envolée
Je suis vos désirs secrets Je suis vos haines étouffées Je suis l'sexe démystifié Je suis la violence personnifiée
Travesti Travesti Travesti Travesti Travesti...
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Le soleil brille à Naziland Sur les buildings de cent étages I've got the whole world in my hand Au cent vingt et unième étage
Ce soir... On danse... Ce soir... On danse... On danse... À Naziland
On vit déjà cent pieds sous terre C'est le retour aux catacombes Entre les murs des grandes artères L'homme ne voit plus jamais son ombre
La ville a étendue ses ailes Sur toute la grandeur du pays Les néons flashent dans le ciel
Et le jour ressemble à la nuit
Ce soir... On danse... Ce soir... On danse... On danse... À Naziland
(Ce soir on danse !) (Ce soir on danse !) (Ce soir on danse !) Le soleil brille à Naziland Sur les buildings de cent étages I've got the whole world in my hand Au cent vingt et unième étage
Autour de nous il tombe des bombes Plus besoin de creuser nos tombes On est tous des morts en vacances
Mais on s'en fout ce soir on danse
Ce soir... On danse... Ce soir... On danse... On danse... À Naziland
(Ce soir on danse !) (Ce soir on danse !) (Ce soir on danse !)
« Les bacchanales étaient des fêtes religieuses célébrées dans l'Antiquité. Dans le monde grec et romain, les bacchanales étaient des fêtes liées aux mystères dionysiaques en l'honneur du dieu Bacchus ou Dionysos (divinité de la vigne et du vin), pendant lesquelles on buvait sans mesure. Les prêtresses organisatrices de ces cérémonies étaient appelées Bacchantes et ce nom a ensuite été associé aux orgies romaines. Selon Tite-Live, les célébrations primitives étaient exclusivement féminines et provenaient du culte originel du dieu Pan.
Inspirées des anciennes Dionysies grecques célébrées en l'honneur de Dionysos, les cérémonies des bacchanales furent introduites en Italie vers 300 av. J.-C., mêlées à d'autres coutumes notamment étrusques. Elles avaient dès l'origine le caractère de superstitio. Arrivé à Rome, le culte de Dionysos accentua son caractère subversif, « qui passe du mythe à la réalité » et perd tout lien avec le vin. Ces fêtes eurent lieu ensuite au moins trois fois par an sous le contrôle de matrones respectables. Elles devinrent publiques et étaient célébrées dans toute la Grande-Grèce, en Égypte et principalement à Rome. Ces fêtes, qui duraient environ 3 à 5 jours en fonction de la région, étaient avant tout axées sur des représentations théâtrales faisant office de cérémonie religieuse.
Elles servirent bientôt de prétexte aux désordres les plus extravagants car elles évoluèrent en fêtes orgiaques nocturnes de plus en plus fréquentes (jusqu'à cinq fois par mois selon le témoignage d'Hispala, rapporté par Tite Live, qui dévoila le scandale des Bacchanales) qui eurent souvent mauvaise réputation, du fait de l'ivresse publique et des licences sexuelles qui les accompagnaient. »
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Charles-Joseph Natoire (3 March 1700 – 23 August 1777) was a French painter in the Rococo manner, a pupil of François Lemoyne and director of the French Academy in Rome, 1751–1775. Considered during his lifetime the equal of François Boucher, he played a prominent role in the artistic life of France.
Natoire returned to Paris via Venice in the early part of 1729. He was received into the Académie royale de peinture et de sculpture on 30 September 1730.
His reputation was quickly established, and he received major commissions notably from French Queen Marie Leszczyńska to paint several of her children. From 1731 to 1740 he provided several suites of canvasses for Philibert Orry, contrôleur général des finances, who was to succeed the duc d'Antin as general director of the Bâtiments du Roi in 1736. For Orry's Château de La Chapelle-Godefroy at Saint-Aubin, Aube Natoire provided a series of nine canvasses of Histories of the Gods, six more of the History of Clovis, six of a History of Telemachus and four Seasons. During the same period, in 1732 he provided three overdoors on Old Testament subjects for the duc d'Antin in Paris.
In June 1734, Natoire submitted to an Exposition de la Jeunesse in place Dauphine a Galatea. In the same year his first royal commission arrived, for the Chambre de la Reine at Versailles and was made a full member of the Académie on 31 December with a Venus Commanding from Vulcan the Arms of Aeneas. Henceforth, numerous royal commissions came his way for the petits appartements at the Château de Fontainebleau, for the Cabinet du Roi and the royal dining-room at Versailles, decorations for Marly, for the Cabinet des Médailles in the royal library in Paris, and others.
In 1735, Natoire carried out the first of his tapestry cartoons for the series Histoire de Don Quichotte woven at the Manufacture de Beauvais, the first set for the fermier général Pierre Grimod du Fort (1692–1748). In 1737 he received the commission for the Hôtel de Soubise. From 1741, he produced a series of cartoons for the History of Mark Anthony woven at the Gobelins.
In 1747, he painted the portrait of Louis, Dauphin of France. In a more familiar vein, he provided a Saint Stephen and the False Witnesses for the chapelle Saint-Symphorien in the Church of Saint-Germain-des-Prés, 1745. A major loss was his illusionistic decor for the chapel in the Hôpital des Enfants-Trouvés (1746–1750), built by Germain Boffrand but demolished in the 19th century. Also in 1747 he participated in the competition organized by the new general director of the Bâtiments du Roi, Le Normant de Tournehem, with the Triumph of Bacchus, now in the Musée du Louvre.
Diana Bathing, Surprised by Actaeon, Charles-Joseph Natoire (French, 1700-1777)
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La Jeunesse De Bacchus/The Youth Of Bacchus (1884, William-Adolphe Bouguereau) • To Noise Making/Sing (2019, Hozier)
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William-Adolphe Bouguereau: La Jeunesse de Bacchus, 1884
#William-Adolphe Bouguereau#La jeunesse de Bacchus#The Youth of Bacchus#Oil on Canvas#Painting#Art#Academicism
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William Bouguereau - La Jeunesse de Bacchus (1884)
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William-Adolphe Bouguereau La Jeunesse de Bacchus The Youth of Bacchus (1884) oil on canvas 610x331 cm. Nationalmuseum Stockholm
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Les Quatre Filles March - Chapitre 26
Expériences artistiques
Il faut longtemps pour apprendre la différence entre le talent et le génie, en particulier aux jeunes hommes et femmes pleins d'ambition. Amy était en train d'apprendre cette distinction à travers de nombreuses tribulations, car, confondant l'enthousiasme avec l'inspiration, elle s'essayait à chaque branche des arts avec l'audace de la jeunesse. Pendant un long moment elle fit une pause dans sa production de « gâteaux de boue », et se consacra au dessin à la plume, pour lequel elle se montra si douée, que ses œuvres gracieuses se montrèrent à la fois plaisantes et profitables. Mais la fatigue oculaire lui fit délaisser plume et encre pour un apprentissage audacieux de la pyrogravure. Tant que dura cet engouement, la famille vécut dans la peur constante d'un incendie, car l'odeur du bois brûlé envahissait la maison à toute heure ; de la fumée s'échappait du grenier et de la remise à une fréquence alarmante, des tisonniers portés au rouge traînaient un peu partout dans la maison, et Hannah n'allait jamais au lit sans un seau d'eau et la cloche du dîner à sa porte, en cas de feu. On retrouva le visage de Raphaël exécuté sous la planche à pain, et Bacchus sur le dessus d'un baril de bière ; un chérubin en train de chanter ornait le couvercle du seau à sucre, et diverses tentatives de représenter Garrick achetant des gants à la grisette fournirent du bois à brûler pour un temps.
Du feu à l'huile, la transition se fit naturellement pour les doigts brûlés, et Amy se dévoua à la peinture avec une ardeur inextinguible. Une amie artiste lui procura ses anciennes palettes, ses pinceaux et ses couleurs, et elle se mit au travail, produisant des vues pastorales et marines comme on n'en avait jamais vu sur terre ou en mer. Son bétail monstrueux aurait remporté des prix dans une foire agricole, et l'inclinaison périlleuse de ses vaisseaux aurait provoqué le mal de mer chez le marin le plus aguerri, si le mépris total pour toutes les règles connues de la construction de navires et de gréements ne l'avait pas fait se tordre de rire au premier coup d'œil. Des garçons basanés et des Madones aux yeux sombres qui vous observaient depuis un coin du studio ne suggéraient pas Murillo ; des ombres de visages bruns huileux, avec une vive traînée claire placée au mauvais endroit, évoquaient Rembrandt ; des dames à la poitrine généreuse et des enfants boursouflés, Rubens ; et Turner faisait son apparition dans des tempêtes d'orage bleus, d'éclairs oranges, de pluie brune et de nuages pourpres, avec une éclaboussure rouge tomate au milieu qui pouvait aussi bien être le soleil qu'une bouée, la chemise d'un marin ou la robe d'un roi, comme il plaisait au spectateur.
Vinrent ensuite des portraits au fusain, et la famille tout entière était accrochée en rang, l'air aussi sombres et échevelés que s'ils sortaient du seau à charbon. Le trait plus doux des croquis au crayon leur réussit mieux, car les ressemblances étaient nettes, et les cheveux d'Amy, le nez de Jo, la bouche de Meg et les yeux de Laurie furent décrétés « merveilleusement exécutés ». Suivit un retour à la terre et au plâtre, et des moulages fantomatiques de ses connaissances hantaient les recoins de la maison, ou vous tombaient sur la tête de l'étagère du placard où ils reposaient. Elle persuada des enfants de lui servir de modèles, jusqu'à ce que leurs récits incohérents de son comportement mystérieux donnent à Miss Amy la réputation d'une jeune ogresse. Toutefois ses efforts dans ce domaine prirent fin brutalement à la suite d'un incident qui refroidit ses ardeurs. Manquant pour un temps d'autres modèles, elle entreprit de mouler son propre pied, et la famille fut un jour alarmée par des chocs étranges et des cris ; et, venant à la rescousse, trouva la jeune enthousiaste en train de sauter à cloche-pied dans la remise, le pied solidement pris dans une bassine pleine de plâtre qui avait durci avec une rapidité inattendue. On la tira de là, avec beaucoup de difficultés et quelque danger ; car Jo riait tellement tandis qu'elle creusait qu'elle planta son couteau trop profondément, entaillant le pauvre pied, et laissant au moins un souvenir durable d'une expérience artistique.
Après cela Amy s'assagit, jusqu'à ce qu'une folie du dessin d'après nature la pousse à hanter rivières, champs et bois, pour des études de paysages pittoresques, en soupirant après des ruines qu'elle pourrait copier. Elle attrapa une infinité de rhumes, assise dans l'herbe humide pour croquer « une délicieuse saynète » composée d'une pierre, d'une souche, d'un champignon et d'une tige de bouillon-blanc brisée, ou « une masse de nuages divine », qui ressemblait à une pile de matelas une fois achevée. Elle sacrifia son teint en canotant sur la rivière au milieu de l'été pour étudier les jeux d'ombre et de lumière, et écopa d'une ride sur le nez en voulant s'initier aux « points de fuite », ou quel que soit le nom de la technique qui implique bouts de ficelle et plissements d'yeux.
Si « le génie est une patience éternelle », comme l'affirmait Michel Ange, Amy pouvait certainement se prévaloir de l'attribut divin, car elle persévérait en dépit de tous les obstacles, de tous les échecs, et de tous les découragements, fermement convaincue qu'un jour elle produirait quelque chose digne de l'appellation « grand art ».
Elle apprenait, pratiquait, et profitait d'autres choses en même temps, car elle avait décidé d'être une femme accomplie et attirante, même si elle ne devait jamais devenir une grande artiste. Elle avait plus de succès dans ce domaine, étant l'une de ces personnes capables de plaire sans effort, de se faire des amis partout, et de prendre la vie avec tant de grâce et d'aisance, que les âmes moins fortunées sont tentées de les croire nées sous une bonne étoile. Tout le monde l'aimait, car le tact était un de ses talents. Elle avait un sens instinctif de ce qui était plaisant et correct, disait toujours les mots justes à la bonne personne, faisait exactement ce qui convenait au lieu et au moment, et était si maîtresse d'elle-même que ses sœurs avaient coutume de dire, « Si Amy devait se rendre à la cour sans aucune préparation, elle saurait exactement ce qu'il faut faire. »
L'une de ses faiblesses était son désir d'entrer dans « notre meilleure société », sans être exactement certaine de ce qu'était vraiment le meilleur. L'argent, une bonne situation, des talents à la mode et des manières élégantes, étaient des choses très désirables à ses yeux, et elle aimait à s'associer à ceux qui les possédaient ; confondant souvent l'artifice avec la réalité, et admirant ce qui ne le méritait pas. N'oubliant jamais qu'elle était, de naissance, une dame, elle cultivait ses goûts et sa sensibilité aristocratiques, afin que, le moment venu, elle soit prête à prendre la place dont la pauvreté la tenait à l'écart.
« Milady », ainsi que l'appelaient ses amis, désirait sincèrement être une vraie dame, et en était bien une, au fond, mais elle devait encore apprendre que l'argent ne peut acheter une nature raffinée, que la position ne confère pas toujours la noblesse, et que le véritable savoir-vivre se fait remarquer en dépit des infortunes.
« Je voudrais te demander une faveur, Mamma », dit un jour Amy avec un air important.
« Eh bien, ma petite fille, de quoi s'agit-il ? » répondit sa mère, aux yeux de qui la jeune femme si sérieuse était encore « le bébé ».
« Notre cours de dessin se termine la semaine prochaine, et avant que les filles ne se séparent pour l'été, je voudrais les inviter ici pour une journée. Elles ont très envie de voir la rivière, de croquer le pont en ruine, et de copier certaines des choses qu'elles admirent dans mon carnet. Elles ont été très gentilles avec moi de bien des manières, et j'en suis reconnaissante ; car elles sont toutes si riches, et savent que je suis pauvre, et pourtant elles ne m'ont jamais traitée différemment.
— Et pourquoi le devraient-elles ! » et disant cela, Mrs. March avait ce que les filles appelaient « son air de la grande Marie Thérèse ».
« Tu sais aussi bien que moi que cela fait une différence pour presque tout le monde, alors ne va pas te froisser comme une mère poule dont les poussins se font harceler par d'autres oiseaux ; le vilain petit canard est devenu un cygne, tu sais » ; et le sourire d'Amy était dénué d'amertume, car elle possédait un tempérament aimable et plein d'espoir.
Mrs. March rit, apaisa sa fierté maternelle, et demanda,
« Eh bien, mon cygne, quel est ton plan ?
— J'aimerais demander aux filles de venir dîner la semaine prochaine, pour les emmener aux endroits qu'elles veulent voir - canoter sur la rivière, peut-être - et faire une petite fête artistique pour elles.
— Cela semble faisable. Que veux-tu pour le dîner ? Un gâteau, des sandwichs, des fruits et du café suffiront, je suppose ?
— Oh la la, non ! Il nous faut de la langue froide et du poulet, du chocolat français et de la crème glacée en plus de ça. Les filles sont habituées à ces choses, et je veux que mon déjeuner soit convenable et élégant, même si je travaille pour gagner ma vie.
— Combien de jeunes filles y a-t-il ? » demanda sa mère, qui commençait à avoir l'air grave.
« Treize ou quatorze dans la classe, mais je pense pouvoir dire que toutes ne viendront pas.
— Seigneur, mon enfant, tu vas devoir affréter un omnibus pour les promener.
— Voyons, Mère, comment peux-tu penser une telle chose ; il n'en viendra pas plus que sept ou huit. Je vais louer un chariot, et emprunter le chairabon de Mr. Laurence. » (C'était ainsi qu'Hannah prononçait le mot char-à-banc.)
« Tout cela va coûter cher, Amy.
— Pas tant que ça, j'ai calculé le coût, et je paierai moi-même.
— Ne penses-tu pas, ma chérie, que comme ces filles sont habituées à des telles choses, et que le mieux que nous puissions faire ne sera rien de nouveau, un plan plus simple leur plairait davantage ; cela les changerait, du moins, et serait bien mieux pour nous que d'acheter ou d'emprunter ce dont nous n'avons pas besoin, et d'affecter un style qui ne s'accorde pas à notre condition.
— Si je ne peux pas faire comme je veux, je préfère ne pas le faire du tout. Je sais que je peux organiser tout cela à la perfection, si les filles et toi voulez m'aider un peu ; et je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas, puisque je veux bien tout payer », dit Amy, avec une résolution qui tournerait à l'obstination si contredite.
Mrs. March savait que l'expérience était une excellente professeure, et, quand c'était possible, elle laissait ses enfants apprendre seules les leçons qu'elle leur aurait volontiers facilitées, si elles ne s'étaient pas opposées à ses conseils avec la même vigueur qu'à une purge.
« Très bien, Amy ; si tu es décidée, et que tu t'en sors sans dépenser trop d'argent et de temps, et sans trop perdre patience, je ne dirai rien de plus. Parles-en avec les filles, et quoi que tu décides, je ferai de mon mieux pour t'aider.
— Merci, Mère ; tu es toujours tellement gentille », et Amy s'en fut exposer son plan à ses sœurs.
Meg approuva aussitôt et promit son aide - offrant de bon cœur tout ce qu'elle possédait, de sa petite maison elle-même à ses meilleures cuillères à sel. Mais Jo vit le projet d'un mauvais œil, et refusa tout d'abord d'y participer.
« Pourquoi diable devrais-tu dépenser ton argent, déranger ta famille, et retourner toute la maison pour une bande de filles qui ne se soucient pas de toi le moins du monde ? Je pensais que tu avais trop de fierté et de bon sens pour t'abaisser devant n'importe quelle femme simplement parce qu'elle porte des bottes françaises et se déplace en coupé* », dit Jo, qui, arrachée à son roman au paroxysme de la tragédie, n'était pas vraiment disposée à ce genre d'entreprise.
« Je ne m'abaisse pas, et je déteste autant que toi qu'on me fasse la morale ! » répliqua Amy, indignée, car toutes deux continuaient de s'accrocher sur ce genre de sujets. « Les filles se soucient de moi, et moi d'elles, et il y a beaucoup de gentillesse, de bon sens, et de talent parmi elles, en dépit de ce que tu appelles des "sottises à la mode". Tu te moques de faire en sorte que les gens t'apprécient, d'aller dans la bonne société, et de cultiver tes manières et tes goûts. Pas moi, et je compte profiter au mieux de chaque chance qui se présente. Tu peux faire ton chemin dans le monde le nez en l'air en jouant des coudes et appeler ça indépendance, si cela te chante. Ce n'est pas ma façon de faire. »
Quand Amy affutait ses arguments et vidait son sac elle prenait généralement le dessus, car elle manquait rarement d'avoir le bon sens de son côté, tandis que Jo professait son amour de la liberté et sa haine des conventions de manière si extrême, qu'elle se retrouvait naturellement désavantagée dans la discussion. L'idée qu'avait Jo de l'indépendance, définie par Amy, était si juste, qu'elles éclatèrent de rire, et la discussion prit un tour plus aimable. Bien contre son gré, Jo finit par consentir à sacrifier une journée à « Mrs. Grundy », et à aider sa sœur avec ce qu'elle considérait comme « une histoire insensée ».
On envoya les invitations, presque toutes furent acceptées, et il fut décidé que le grand événement prendrait place le lundi suivant. Hannah était bougonne parce que son travail de la semaine s'en trouvait dérangé, et prédit que « si la lessive et le repassage n'étaient pas faits à temps, rien n'irait bien nulle part ». Ce grain de sable dans le rouage principal de la machine domestique eut un mauvais effet sur l'ensemble de l'affaire, mais la devise d'Amy était « Nil desperandum », et, ayant déterminé ce qu'elle devait faire, elle se mit à la tâche en dépit de tous les obstacles. Pour commencer, la cuisine d'Hannah ne fut pas une réussite. Le poulet était dur, la langue trop salée, et le chocolat ne voulut pas mousser convenablement. Puis le gâteau et la glace coûtèrent plus cher qu'Amy ne l'avait prévu, tout comme le chariot, et plusieurs autres dépenses, qui semblaient négligeables au départ, donnèrent un montant alarmant une fois additionnées. Beth prit froid et se mit au lit. Meg fut retenue chez elle par un nombre inhabituel de visiteurs, et Jo était dans un état d'esprit si partagé que ses accidents et ses erreurs furent nombreux, sérieux et éprouvants.
S'il ne faisait pas beau le lundi, les jeunes filles devaient venir le mardi - un arrangement qui exacerbait encore davantage la mauvaise humeur de Jo et d'Hannah. Lundi matin, le temps était dans cet état incertain qui est plus exaspérant qu'une bonne averse. Il y eut quelques gouttes de pluie, suivies de quelques rayons de soleil, puis d'un souffle de vent, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il fut trop tard pour que quiconque puisse changer d'avis. Amy était debout depuis l'aube, tirant tout le monde du lit et les houspillant durant le petit-déjeuner, pour mettre de l'ordre dans la maison. Elle fut frappée par l'aspect étonnamment minable du parloir, mais sans s'arrêter pour soupirer après ce qu'elle n'avait pas, elle tira le meilleur de ce qu'elle avait, plaçant les fauteuils sur les endroits usés du tapis et camouflant les taches sur les murs avec des statues réalisées de sa main, qui donnèrent un air artistique à la pièce, tout comme les charmants vases de fleurs que Jo disposa un peu partout.
Le déjeuner avait l'air charmant, et, tout en l'inspectant, elle espérait sincèrement qu'il serait bon, et que la verrerie, la porcelaine et l'argenterie d'emprunt retrouveraient la maison sans encombre. Les voitures étaient promises, Meg et Mère étaient toutes prêtes à faire les honneurs, Beth était capable d'aider Hannah en coulisses, Jo s'était engagée à être aussi joyeuse et aimable qu'un esprit absent, une tête endolorie, et une désapprobation décidée envers tout et tout le monde le lui permettraient, et tout en s'habillant avec lassitude, Amy se remonta le moral en pensant au joyeux moment où, le déjeuner une fois terminé, elle partirait avec ses amies pour un après-midi de délices artistiques, car le chairabon et le pont en ruine étaient ses points forts.
Puis vinrent les heures d'incertitude, durant lesquelles elle vibra, du parloir jusqu'au porche, tandis que l'opinion publique variait comme le baromètre. Une vive averse à onze heures avait de toute évidence douché l'enthousiasme des jeunes filles qui devaient arriver à midi, car personne ne vint, et à quatorze heures la famille épuisée s'assit sous un soleil radieux pour consommer les denrées périssables du festin, afin que rien ne soit perdu.
« Pas de doute à avoir quant au temps aujourd'hui, elles vont certainement venir, aussi nous devons nous dépêcher et nous préparer à les accueillir », dit Amy, éveillée par le soleil le lendemain matin. Elle parlait avec détermination, mais en son for intérieur elle regrettait d'avoir parlé du mardi, car son intérêt, tout comme son gâteau, avait perdu de sa fraîcheur.
« Je ne peux pas avoir de homard, aussi vous devrez faire sans salade aujourd'hui », dit Mr. March en entrant une demi-heure plus tard avec une expression de désespoir tranquille.
« Prends le poulet alors, dans une salade, peu importe qu'il soit dur, conseilla sa femme.
— Hannah l'a laissé sur la table de la cuisine un moment et les chats l'ont mangé. Je suis vraiment désolée, Amy, ajouta Beth, qui était toujours la patronnesse des chats.
— Alors il me faut un homard ; la langue seule ne suffira pas, dit Amy avec détermination.
— Est-ce qu'il faut que je coure en ville pour en chercher un ? demanda Jo avec la magnanimité d'un martyr.
— Tu reviendrais à la maison en le tenant sous ton bras, sans emballage, juste pour m'énerver. J'irai moi-même », répondit Amy, qui commençait à perdre patience.
Enveloppée d'un épais voile, et munie d'un charmant panier de voyage, elle se mit en route, pensant qu'un trajet à la fraîche apaiserait son esprit irrité, et la mettrait dans de bonnes dispositions pour les tâches de la journée. Quelque temps plus tard, elle fut en possession de l'objet de son désir, ainsi que d'une bouteille de sauce, pour éviter toute perte de temps supplémentaire à la maison, et elle repartit, bien contente de sa prévoyance.
Comme il n'y avait qu'une seule autre passagère dans l'omnibus, une vieille dame endormie, Amy remisa son voile, et chassa l'ennui du trajet en essayant de déterminer où était parti tout son argent. Elle était si préoccupée par ses notes pleines de chiffres incompréhensibles qu'elle ne remarqua pas un nouveau-venu, entré sans stopper le véhicule, jusqu'à ce qu'une voix masculine dise, « Bonjour, Miss March », et qu'en levant les yeux elle aperçut l'un des amis d'université de Laurie parmi les plus élégants. Espérant avec ferveur qu'il descendrait avant elle, Amy ignora complètement le panier à ses pieds, et tout en se félicitant de porter sa nouvelle robe de voyage, elle rendit son salut au jeune homme avec sa suavité et son esprit habituels.
Ils entamèrent une conversation des plus plaisantes ; car l'inquiétude principale d'Amy fut vite apaisée en apprenant que le jeune homme descendrait le premier, et elle discutait, en faisant montre d'une distinction toute particulière, quand la vieille dame se leva. En se pressant vers la porte, elle renversa le panier, et oh, horreur ! le homard, dans toute sa vulgarité et sa brillance, fut révélé aux yeux bien-nés d'un Tudor !
« Sapristi, elle a oublié son dîner ! » s'écria le jeune homme inconscient, remettant le monstre écarlate en place du bout de sa canne, et se préparant à tendre le panier à la vieille dame.
« S'il vous plaît, non - c'est - c'est le mien, murmura Amy, le visage presque aussi cramoisi que son homard.
— Oh, vraiment, je vous demande pardon ; c'est un spécimen tout à fait admirable, n'est-ce pas ? » répondit le Tudor, avec une grande présence d'esprit et un air d'intérêt sérieux qui faisait honneur à son éducation.
Amy se reprit dans un souffle, déposa fièrement son panier sur le siège, et dit en riant -
« Est-ce que vous n'aimeriez pas goûter à la salade qu'il va faire, et voir les charmantes jeunes filles qui vont la manger ? »
Amy faisait là preuve d'un tact certain, car elle venait de faire appel à deux des faiblesses de l'esprit masculin ; le homard fut aussitôt associé à de plaisants souvenirs, et sa curiosité quant aux « charmantes jeunes filles » détourna son attention du comique faux-pas.
« Je suppose qu'il va en rire et en plaisanter avec Laurie, mais je ne le verrai pas ; c'est une consolation », pensa Amy, comme Tudor la saluait et s'en allait.
Elle ne mentionna pas cette rencontre à la maison (même quand elle découvrit que sa nouvelle robe avait été bien gâtée par la sauce qui avait coulé sur ses jupes quand le panier s'était renversé), mais poursuivit les préparations qui semblaient maintenant plus agaçantes que jamais ; et à midi tout fut à nouveau prêt. Pressentant que les voisins s'intéressaient à ses faits et gestes, elle souhaitait effacer le souvenir de l'échec de la veille par un grand succès ; aussi elle fit venir le chairabon, et partit en grande pompe à la rencontre de ses invitées pour les escorter au banquet.
« J'entends la voiture, elles arrivent ! Je vais aller sous le porche pour les rencontrer ; c'est plus accueillant, et je veux que la pauvre enfant passe un bon moment après tous ces ennuis », dit Mrs. March en joignant le geste à la parole. Mais après un coup d'œil, elle revint avec une expression indéchiffrable, car, l'air plutôt perdues dans la grande voiture, il n'y avait qu'Amy et une jeune fille.
« Cours, Beth, et aide Hannah à enlever la moitié de ce qu'il y a sur la table ; ce serait trop absurde d'offrir un déjeuner pour douze personnes à une seule fille », s'écria Jo en se précipitant vers la cuisine, trop excitée pour seulement s'arrêter pour rire.
Entra Amy, très calme, et délicieusement cordiale envers l'invitée qui avait tenu sa promesse ; le reste de la famille, excellents acteurs, tinrent tout aussi bien leurs rôles, et Miss Eliott les trouva tous hilarants ; car il leur était impossible de contenir tout à fait la gaieté qui les possédait. Une fois le dîner réarrangé joyeusement expédié, le studio et le jardin visités, et l'art discuté avec enthousiasme, Amy demanda un buggy (au temps pour l'élégant chairabon !)et conduisit tranquillement son amie dans les environs jusqu'au coucher du soleil, quand « les festivités prirent fin ».
Quand elle revint, l'air très fatiguée, mais aussi composée que jamais, elle remarqua que tout vestige de la pauvre fête avait disparu, à l'exception d'une fossette suspicieuse au coin de la bouche de Jo.
« Tu as eu un après-midi très agréable pour ta promenade, ma chérie », dit sa mère, aussi respectueusement que si les douze invitées étaient venues.
« Miss Eliott est une jeune fille très gentille, et j'ai pensé qu'elle avait l'air de s'amuser », remarqua Beth avec une chaleur peu commune.
« Pourrais-tu me donner un peu de ton gâteau ? J'en ai vraiment besoin. Je reçois tellement de monde, et je ne peux pas faire quelque chose d'aussi délicieux, demanda Meg gravement.
— Prends tout le gâteau ; je suis la seule ici qui aime les sucreries, et il moisirait avant que je ne le termine », répondit Amy, pensant avec un soupir au généreux assortiment qu'elle avait déployé, pour une telle fin !
« Dommage que Laurie ne soit pas là pour nous aider », commença Jo, comme ils s'asseyaient devant de la salade et de la crème glacée pour la quatrième fois en deux jours.
Un regard d'avertissement de sa mère coupa court à toute autre remarque, et toute la famille mangea dans un silence héroïque, jusqu'à ce que Mr. March remarque avec douceur, « La salade était un des plats préférés des anciens, et Evelyn » - ici une explosion de rire interrompit net « l'histoire des salades », à la grande surprise de l'érudit.
« Emballons tout dans un panier et envoyons-le aux Hummel - les Allemands aiment les douceurs. Je ne veux plus voir tout ça ; et il n'y a pas de raison que vous deviez mourir d'indigestion parce que j'ai été stupide, s'exclama Amy en s'essuyant les yeux.
— J'ai cru que j'étais morte quand je vous ai vues toutes les deux bringuebalées dans le machin-chouette, comme deux petits pois dans une trop grande cosse, et Mère qui attendait solennellement pour recevoir la foule, soupira Jo, exténuée de rire.
— Je suis vraiment navrée que tu aies été déçue, ma chérie, mais nous avons tous fait de notre mieux pour te satisfaire, dit Mrs. March, d'un ton plein de regret maternel.
— Je suis satisfaite ; j'ai réalisé ce que j'avais entrepris, et ce n'est pas ma faute si ça a échoué ; je me réconforte avec cette idée, dit Amy, d'une voix qui tremblait un peu. Je vous remercie tous infiniment pour m'avoir aidée, et je vous remercierai encore plus, si vous n'y faites pas allusion avant au moins un mois. »
Personne ne le fit avant plusieurs mois ; mais le mot « fête » provoquait toujours un sourire général, et le cadeau que Laurie offrit à Amy pour son anniversaire fut un petit charme en corail, en forme de homard, pour accrocher à sa chaîne de montre.
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William Bouguereau
La Jeunesse de Bacchus
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